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Hongkong | Chine | Jésus | Témoins de Jehovah

La revue de presse Religions | Société des éditions Empreinte du 26 juin 2019







Hongkong : un chant chrétien est devenu l’hymne des manifestations


VIDÉO - «Chantez Alléluia au Seigneur» est chanté par les manifestants hongkongais en guise de signe de ralliement et d’apaisement face aux forces de l’ordre. Depuis le 9 juin, la population est massivement descendue dans la rue pour protester contre une loi d’extradition vers la Chine continentale.


«Sing Hallelujah to the Lord» résonne dans les rues de Hongkong, entonné par plusieurs centaines de milliers de manifestants. La scène a de quoi surprendre: la douce et belle mélodie tranche avec l’idée qu’on peut se faire en Occident des chants de ralliements belliqueux et énergiques lors des mouvement de protestations. Pourtant, le cantique a été entendu de nombreuses fois devant le Conseil législatif de la ville, site principal des manifestations, et repris dans différents lieux et à différentes dates du mouvement qui dure depuis dimanche 9 juin.






« Siniser » la Bible : apparemment, Jésus était socialiste…


Le PCC force le clergé à interpréter la Bible selon les valeurs socialistes fondamentales et transforme ainsi la doctrine chrétienne pour qu’elle n’existe plus que de nom.


Les Deux Conseils chrétiens chinois de la province orientale de Shandong ont publié un document le 21 mai dans lequel ils obligent le clergé chrétien de la juridiction à incorporer l’idéologie socialiste dans le contenu de leurs sermons. Intitulé Plan de mise en œuvre pour l’organisation d’activités sur les « Quatre exigences » dans les lieux de culte à travers la province, le document oblige le clergé à guider les croyants dans le renforcement de leur position idéologique en intégrant les valeurs socialistes fondamentales dans les activités religieuses collectives et la vie quotidienne. L’objectif final est d’inculquer ces valeurs dans l’esprit des croyants.





Jésus, une grande figure biblique du Coran: Les deux mouvements en confrontation


La communauté qui s’est constituée, après la mort de Jésus, s’est scindée en deux groupes distincts et indépendants: les «hébreux», ceux qui sont rassemblés autour de Jacques et des apôtres, et les «hellénistes», qui sont les juifs de la Diaspora qui parlent, essentiellement, le grec. Ces derniers deviennent plus nombreux que les premiers, sachant qu’au Ier siècle, les minorités juives sont présentes partout dans l’Empire romain, notamment à Alexandrie, jouissant de privilèges accordés par leur entourage hellénistique.


Très vite, éclatent des heurts entre les deux groupes qui s’aggravent avec la lapidation d’Étienne à Jérusalem. Les hautes autorités religieuses déclenchent une vague de persécutions à Jérusalem contre les hellénistes qui se replient dans les villes païennes d’Ashdod et de Césarée, dans les régions côtières de la Syrie-Palestine, à Chypre, en Phénicie et à Antioche où ils reçoivent, pour la première fois, le nom de «chrétiens» (Actes des Apôtres, XI, 26). Avec leur développement, les hellénistes, à leur tête Paul, commencent à changer, petit à petit, de langage dans leur prêche: ils commencent à soutenir que Jésus n’est pas venu accomplir la Loi, mais l’abolir. Ils vont encore plus loin, en affirmant que ce qu’il a rejeté, ce ne sont pas les prêtres du Temple, mais le Temple lui-même. Ce langage, destiné au début aux juifs, commence à être partagé par les «gentils», en terre païenne.



A lire sur ce sujet :





















Les Témoins de Jéhovah sont-ils des chrétiens ?


Ils disent appartenir à la religion chrétienne. Pourtant, les Églises catholiques et protestantes ne reconnaissent pas leur légitimité. Réforme revient sur la nature de ce mouvement religieux.


Les Témoins de Jéhovah sont visibles dans nos villes. Nous avons tous été au moins une fois sollicités par des personnes dans la rue, derrière leur stand portable, pourvu de publications. Leur objectif : attirer le plus d’adeptes possible. Mais qui sont-ils ? Même si les Témoins de Jéhovah se considèrent comme chrétiens, les catholiques et les protestants contestent cette idée.


En France, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) manifeste un certain embarras sur la nature même de ce mouvement. L’organisme ministériel explique que “les Témoins de Jéhovah ne sont pas une secte. Mais qu’ils posent un certain nombre de problèmes qui, du point de vue de la Miviludes, sont caractéristiques des dérives sectaires”.


Une origine incertaine


La genèse  du mouvement, encore floue, remonte à la fin du XIXe siècle. William Miller, Nelson Barbour et Charles Taze Russell en sont les précurseurs. Mais la société Watch Tower (La Tour de garde) prétend que son histoire a commencé avec Russell. Ce dernier est issu d’une famille presbytérienne. Pendant son adolescence, sa curiosité exacerbée le pousse à la lecture des textes religieux. Il étudie de près l’Ancien Testament notamment les passages concernant l’enfer et le second avènement du Christ. Il meurt en 1916. On lui érige une immense pyramide avec la gravure “la société de la Tour de garde”. Mais, il faut attendre 1930 pour voir apparaître le mouvement avec la dénomination “Témoins de Jéhovah”.



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