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Croyances | Écrivain | Mandéen | Cinéma

Revue de presse du 27 mai 2019






De plus en plus de Français ne croient plus en Dieu

Par Gabriel Bouchaud


L'enquête de référence sur les valeurs des Français détaille le rapport à la foi de nos compatriotes. Les « sans-religion » sont désormais les plus nombreux.


Et la religion dans tout ça ? Avec l'incendie de Notre-Dame, les débats sur le burkini et la polémique récurrente sur les « racines chrétiennes » de la France, on pourrait croire que les religieux sont légion chez nous. Pourtant, la religion recule. En France, aujourd'hui, la moitié des adultes déclarent croire en Dieu, une légère baisse depuis dix ans. Mais, sans mauvais jeu de mots, le diable est dans les détails, et c'est vrai aussi de la pratique religieuse. Heureusement, pour nous aider à y voir plus clair, nous bénéficions des analyses de Claude Dargent et Olivier Galland. Le premier est professeur de sociologie, spécialiste du fait religieux ; le second est sociologue, et sa recherche porte sur les jeunes et leurs valeurs. Lire la suite ....



On ne naît pas écrivain, on le devient


Par  marie-noëlle demay Publié le 21/05/2019


Sans prétendre donner des recettes infaillibles pour devenir le prochain Goncourt, le succès des ateliers d’écriture bat en brèche le vieux credo - typiquement français - selon lequel écrire est un don. Animés par de grandes plumes, ces groupes répondent à un besoin grandissant d’écrit et constituent un vivier de futurs auteurs auquel s’intéressent les maisons d’édition.


«Je vais vous dire quelque chose: votre atelier d’écriture, c’est frais, c’est sympa, mais entre nous, écrire, ça ne s’apprend pas!» Élise Nebout, jeune cofondatrice de l’atelier Les Mots, en rit encore. Depuis deux ans, elle et son associé, Alexandre Lacroix, ont largement fait mentir le scepticisme du célèbre éditeur qui avait cru devoir les mettre en garde. «Nous n’avons pas la prétention d’apprendre à écrire. Nous souhaitons avant tout donner une boîte à outils, insuffler une énergie, l’envie de faire, un peu comme en management. Et puis aussi sortir d’un certain snobisme littéraire et proposer un environnement moderne, spontané, qui permette de libérer les gens qui n’osent pas se lancer dans un roman, une fiction radio ou même un scénario…» Baie vitrée, bois blanc, ordinateurs dernier cri devant lesquels partager ses écrits et ses lectures, charmant coin cafétéria où les pannes d’écriture peuvent se ravitailler en douceurs, Les Mots, sis à Paris rue Dante - ça ne s’invente pas -, tient plus de l’accélérateur de start-up que d’un salon où taquiner la muse. Lire la suite ...



Le plaidoyer des derniers Mandéens d’Irak


Par Laurence Desjoyaux


Les Mandéens, l’une des plus anciennes religions monothéistes, sont aujourd’hui menacés d’extinction en Irak. Leur chef religieux, Cheikh Sattar, s’inquiète de cette possible disparition et veut faire reconnaître les droits de sa communauté dans un pays où ils sont considérés comme des citoyens de seconde zone.



Photographie : SHIHO FUKADA/PANOS/REA


Les Mandéens – qu’on appelle aussi Sabéens ou Sabéens-Mandéens – étaient entre 45.000 et 55.000 en Irak avant 2003, ils ne sont aujourd’hui plus que 10.000 à 15.000. Cheikh Sattar, le chef de cette religion monothéiste, ne cache pas son inquiétude : «Nous sommes dans une situation critique, nous sommes très inquiets pour notre avenir, notre communauté est en sursit » , confie-t-il lors de son passage en France, où il est venu pour la première fois visiter la petite communauté de Tours qui compte environ 80 familles. Vêtu d’une grande robe blanche, d’un turban blanc, le visage paré d’une grande barbe blanche, le « pape » des Mandéens arbore à la poitrine le symbole de la communauté, une croix autour de laquelle s’enroule une étole blanche surmontée d’un rameau. Le problème est d’autant plus crucial que, comme les Yézidis, les Sabéens-Mandéens ne convertissent pas de nouveaux fidèles – on naît Mandéen, mais on ne peut pas le devenir – et ne se marient qu’entre eux. Lire la suite ...




UNE VIE CACHÉE… OU LA PASSION SELON MALICK


Par Jean-Luc Gadreau


« Une vie cachée », le nouveau long métrage de Terrence Malick, présenté dans la Compétition du Festival de Cannes est un chef d’œuvre d’une dimension, ou plutôt d’une puissance, spirituelle et cinématographique rare. Une ode déchirante à la foi, au travers de l’histoire (vraie) de l’autrichien Franz Jägerstätter.



(...) Quand l’agriculteur autrichien Franz Jägerstätter (August Diehl) regarde vers le ciel et demande à Dieu de lui montrer un signe, de le guider, comment lui répond-t-il ? Par le grondement d’un orage au sommet des Alpes autour de sa bucolique ville natale de St Radegund ; le bruit du vent caressant les champs de blé autour du village ; la voix de sa merveilleuse femme Fani (Valerie Pachner qui mériterait le prix d’interprétation féminine…) et de leurs trois petites filles.  Mais, une fois que la Seconde Guerre mondiale a éclaté et l’a plongé dans un monde sombre fait de prisons militaires, de tribunaux judiciaires, et d’un dictateur tout puissant… c’est le bruit de membres et de corps brisés qui résonnent sur les planchers ; l’écho des sirènes des raids aériens ; le terrible bruit des coups de feu.  Dans une œuvre imprégnée par la question de la foi, la proximité mais aussi l’éloignement de l’humanité vis-à-vis de Dieu n’ont jamais été aussi pressants que dans Une vie cachée, ce récit historique sur un homme qui a refusé de prêter allégeance à Hitler, et qui a payé le prix ultime pour son défi. Lire la suite ...


Jean-Luc Gadreau est l'auteur de l'ouvrage SISTER SOUL, Aretha Fraklin, sa voix, sa foi, ses combats récemment paru aux éditions Ampelos.



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