top of page

Histoire | éducation religieuse | célibat | Tunisie


Archives CIRIC


LA REVUE DE PRESSE DES EDITIONS EMPREINTE DU 20 janvier 2020





Par Pauline Petit — 13 janvier 2020


Jean Delumeau, grand historien des religions, est mort



L'ancien professeur au Collège de France et membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres Jean Delumeau est décédé ce lundi 13 janvier, à l'âge de 96 ans. Éminent historien des religions, spécialiste du christianisme, il avait notamment consacré trois livres à l'histoire du paradis.


Portrait de l'historien français Jean Delumeau lors de l'émission "Bouillon de Culture" sur les visages de la violenc, le 12 janvier 2001.• Crédits : Frederic REGLAIN - Getty
Portrait de l'historien français Jean Delumeau lors de l'émission "Bouillon de Culture" sur les visages de la violenc, le 12 janvier 2001.• Crédits : Frederic REGLAIN - Getty

Il expliquait avoir reçu “la foi en héritage” tout en portant “un regard critique sur la religion”, suivi par “le doute comme [son] ombre” : le grand historien des religions Jean Delumeau est décédé au matin du lundi 13 janvier à l’âge de 96 ans, ce dont a fait part sa famille au journal La Croix.

Titulaire de la chaire d’histoire des mentalités religieuses de l’Occident moderne au Collège de France, l’historien Jean Delumeau avait analysé les mécanismes de ce qu’il appelait la “pastorale de la peur”, concept au moyen duquel il décrivait la façon dont l’Eglise catholique dominait les âmes en insistant sur les aspects inquiétants du christianisme (l’enfer, le jugement, les sacrilèges) à des fins de conversion, et qui a dominé dans l’Église catholique du Moyen Âge jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.






 




par Martin de Wallon - mardi 14 janvier 2020

Église catholique : Scandales d’abus sexuels et pédophilie


La majorité des actes de pédophilie se déroulent dans les familles, comme dans les institutions scolaires ou dans d’autres religions.

La société dans son ensemble est devenue de plus en plus sensible sur les questions de pédophilie. Elle a été perçue comme ne mettant pas la priorité absolue sur la protection des enfants. Pour l'avenir, l'Église est attendue sur ce plan.

Il faut tout de même rappeler que l'Église catholique a été l'une des premières institutions à prendre en main ce problème, dès 1960. Il faut aussi dire que toutes les religions et confessions luttent contre ce problème. Évidemment, dans l'Église catholique, le fait que les prêtres soient célibataires a rendu le problème plus marquant.





En savoir plus :

Scandales

Les défis de l’Eglise catholique


 




« En Tunisie, il est impossible de dire qui de la religion ou de la démocratie va l’emporter »

entretient mené Par Marie Verdier, le 13/01/2020

Hélé Béji : La Tunisie a en tout cas été une exception. Ce sont les Tunisiens eux-mêmes qui ont fait tomber pacifiquement un État despotique. La liberté a pu y naître parce que le pays a échappé à l’ingérence militaire étrangère, à cette nouvelle forme de recolonisation par l’Occident déterminé à créer des démocraties ex nihilo, en faisant fi de la lenteur de l’histoire et de la genèse intrinsèque des libertés. Le processus d’émancipation extérieure n’existe pas.


 



COMMENTAIRE. Célibat des prêtres : Benoît XVI sort de sa réserve

Benoît XVI, 92 ans, a renoncé à sa charge en 2013. Il s’est décrit, tout récemment, comme un un vieil homme à la fin de sa vie, lorsqu’il a reçu la chaîne de télévision bavaroise Bayerischer Rundfunk et le quotidien Muenchner Merkur.

Cette fragilité n’a pas empêché le pape émérite de prendre la plume pour exhorter le pape François à renoncer à toute idée d’ordonner prêtres des hommes mariés. Le livre, cosigné par le très conservateur cardinal Sarah, intitulé Des profondeurs de nos cœurs, sera publié en France, le 15 janvier, chez Fayard. Le Figaro en publie des extraits dans son édition du 13 janvier.


Comment expliquer cette initiative alors que Benoît XVI s’était engagé à mener une vie contemplative et à s’abstenir de toute déclaration susceptible de gêner son successeur ?


« Des erreurs à la mode »


Les auteurs se justifient par la gravité du sujet. La similitude de nos soucis et la convergence de nos conclusions nous ont décidés à mettre le fruit de notre travail et de notre amitié spirituelle à la disposition de tous les fidèles à l’instar de saint Augustin. En effet, comme lui, nous pouvons affirmer : « Silere non possum ! » Je ne peux pas me taire !, écrivent les deux ecclésiastiques. Il est urgent, nécessaire, que tous, évêques, prêtres et laïcs, retrouvent un regard de foi sur l’Église et sur le célibat sacerdotal qui protège son mystère, affirment-ils.






 


Propos recueillis par Alice Raybaud - 13/01/2020


Faut-il parler des religions à l’école ? En 2002 déjà, le rapport Debray insistait sur l'importance de reconnaître et d'enseigner les faits religieux. En 2018, Emmanuel Macron réaffirme à son tour la volonté de relancer l'enseignement religieux, qu'il lie explicitement à la question de la connaissance de la laïcité. Inscrit dans le socle commun de connaissances, l'enseignement du fait religieux est pourtant parfois délicat pour les enseignants.


Parler ou non des religions à l’école, voilà un sujet très clivant en France et que vous appelez vous-même un « serpent de mer ». Qu’est-ce qui fait si peur dans la question de l’enseignement du fait religieux ?


Une charge émotionnelle indéniable entoure ce sujet, qui ne cesse de revenir dans les débats, tantôt pour en contester la légitimité, tantôt pour en critiquer une supposée absence. Deux dimensions s’illustrent dans cette crainte. Tout d’abord, cette réaction très ancienne dans la culture française – en particulier chez les enseignants – traduisant un attachement particulièrement vif à la laïcité et à une certaine ligne jaune infranchissable. Chaque fois que l’on parle de renforcer la place des faits religieux dans les programmes, resurgit cette peur d’un retour sur les acquis de la laïcité scolaire.


 


118 vues0 commentaire
bottom of page