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Turquie | Netflix | EAU | Manuscrits | Cité antique


Photo : Remi Yuan


LA REVUE DE PRESSE DES EDITIONS EMPREINTE DU 10 DECEMBRE 2019





Turquie: mobilisation contre les violences conjugales à Istanbul


Avec notre correspondante à Istanbul, Cerise Sudry-Le Dû


Dimanche après-midi, près de 200 de femmes se sont réunies à Istanbul pour protester contre les violences faites aux femmes à l’appel d’un collectif d’associations. Reprenant l’hymne féministe créé au Chili, elles ont traduit les paroles et importé la chorégraphie. Si une semaine plus tôt la police avait réprimé une première manifestation, les militantes ont tenu à danser une seconde fois ce dimanche.


Gants violets, paillettes pour certaines ou nœud fluo dans les cheveux, près de 200 femmes ont dansé sur la traduction en turc de la chanson du collectif né au Chili pour protester contre les violences faites aux femmes.



Pour aller plus loin :



 


Pluie de critiques sur le Jésus homosexuel de Netflix au Brésil

« Manque de respect », « honteux »… les qualificatifs ne manquent pas à l’encontre du personnage créé par des humoristes brésiliens. Eglise, politiques et autres : les critiques viennent de partout.


Une telle série ne pouvait faire que parler d’elle. Elle a bel et bien fait l’effet d’une bombe dans un pays dirigé par l’extrême-droite et où le christianisme est toujours aussi populaire. Pour fêter Noël, le collectif d’humoristes brésilien Porta dos Fundos a tenu à célébrer l’événement à sa façon. En présentant Jésus comme un homosexuel, l’épisode de 46 minutes « La Première Tentation du Christ » (A primeira tentação de Cristo) était prédestiné au buzz.





 



Les Émirats arabes unis misent sur « la tolérance »


Anne-Bénédicte Hoffner, le 14/12/2019

Les Émirats arabes unis multiplient les déclarations et les projets en faveur de la « tolérance » et de la « coexistence religieuse », comme le Forum pour la paix dans les sociétés musulmanes qui s’est achevé le 11 décembre. Cet engagement concerne plus les autres religions monothéistes que les différents courants de l’islam lui-même.


Franceinfo Afrique : votre étude "Generation What ? Algérie"  bat en brèche tous les clichés. On apprend que les Algériens sont majoritairement pour la séparation de la religion et de l'Etat…


Les sommités mondiales du dialogue interreligieux étaient toutes là. Du 9 au 11 décembre, le Forum pour la paix dans les sociétés musulmanes a tenu sa sixième édition à Abu Dhabi en présence de plusieurs centaines de responsables religieux, politiques ou d’ONG du monde entier. Le thème (« Le rôle de la religion dans la promotion de la tolérance : de la possibilité à la nécessité ») devait montrer la volonté des organisateurs de passer du discours à l’action.


La semaine précédente, c’est une initiative pour « la fraternité humaine » à laquelle ce pays de la péninsule arabique avait apporté son soutien. Mercredi 4 décembre, le cardinal Miguel Ayuso Guixot, président du Conseil pontifical pour les relations interreligieuses, et Mohamed Abdel Salam, un ancien conseiller du grand imam d’Al-Azhar, sont allés demander au secrétaire général des Nations Unies, António Guterres « de déclarer le 4 février Journée mondiale de la fraternité humaine ».




Pour aller plus loin :







 



De la menace nucléaire à la folie de Daesh : des moines et des manuscrits


L’Histoire ne compte plus les conflits ayant entraîné la destruction d’œuvres, de bâtiments, de manuscrits. Depuis le Minnesota, un groupe de moines bénédictins s’est mis en devoir de préserver des ouvrages, en 1965, redoutant qu’en pleine guerre froide, les forces nucléaires ne pulvérisent le patrimoine. Depuis, leur travail de numérisation a conduit à préserver des documents menacés par Isis.


Le père Oliver Kapsner, fondateur du Hill Museum & Manuscript Library en 1965, redoutait en ce temps, comme d’autres, les conséquences de la Guerre froide.

« Monte Cassino en Italie, l’abbaye des Bénédictins, avait été totalement détruite en 1944 », avait-il déclaré alors. 

« Une guerre nucléaire serait bien plus dévastatrice. Nous, moines du Minnesota, ne pouvions rien faire pour protéger les églises ou les cloîtres, mais nous pouvions alors microfilmer les manuscrits, pour en conserver une copie de sauvegarde aux États-Unis. »

Le projet était alors lancé, quelques années après que le Vatican avait entrepris dans les années 50 une semblable opération, constituant un stock de microfilms, avec l’Université Saint-Louis du Missouri.










 


Les vestiges d'une cité antique oubliée depuis 1300 ans refont surface en Ethiopie

Par Emeline Férard - Publié le 11/12/2019


En Ethiopie, des archéologues ont mis au jour les vestiges d'une cité nommée Beta Samati qui aurait autrefois constitué un centre important du royaume d'Aksoum. Parmi les débris, ils ont identifié les restes d'une basilique qui apporte un nouvel éclairage sur l'arrivée du Christianisme en Afrique.

Dans les plateaux poussiéreux du nord de l'Ethiopie, une cité antique oubliée depuis plus de 1.000 ans vient de refaire surface. Et elle a révélé des vestiges d'une importance cruciale pour les archéologues. La cité est en effet le fruit d'une des civilisations antiques les plus influentes d'Afrique, celle de l'empire d'Aksoum. Influentes mais aussi énigmatiques.

On sait aujourd'hui que le royaume d'Aksoum a dominé l'est de l'Afrique et l'ouest de l'Arabie de 80 avant J.-C à 825 après J.-C et qu'il constituait l'une des principales puissances de l'époque. Grâce à sa position à proximité de la mer Rouge et de la route commerciale vers l'Inde, l'empire entretenait des relations commerciales étroites avec d'autres puissances y compris Rome.



 


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