Chaque début de mois, les éditions Empreinte font un bilan non exhaustif des sujets de presse paru le mois précédent sur les questions de Religions et de société.
Jurgen Moltmann, une pensée pour aujourd’hui
Ce texte a été rédigé par Marie Reine Caselani, chrétienne catholique à Strasbourg. Il rapporte sa découverte personnelle de l’œuvre de Jurgen Moltmann à la suite d’un dialogue avec Rodolphe Gozegba, pasteur à la paroisse protestante d’Illkirch
Je ne connaissais pas Jürgen Moltmann, n’avais même jamais entendu prononcer son nom !
Je l’ai découvert grâce à Rodolphe Gozegba, jeune doctorant sur « les réceptions de la théologie de Moltmann dans le monde francophone » et ma vision du monde et de Dieu a changé.
Rodolphe à qui sa rencontre avec la théologie de Moltmann a permis de surmonter le désespoir engendré par de graves exactions commis dans son pays natal, la Centrafrique, en 2013, veut désormais transmettre le message d’espérance donné par Moltmann, à l’Afrique et plus spécifiquement à ses compatriotes.
Ouverture du premier musée arménien de Turquie
Le musée Musadağ, qui a été inauguré vendredi 5 juin, se situe dans la Province d’Hatay (Sud de la Turquie), dans le village arménien de Vakıflı, un district de Samandağ.
Le village de Vakıflı, un des seuls villages de la communauté qui maintient la vie et la culture arméniennes, est une continuation naturelle de la vallée de Hıdırbey, sur les contreforts de la montagne Musa (Musa Dağı) ; il surplombe la mer Méditerranée, et est situé à 30 kilomètres de Yayladağı (frontière avec la Syrie).
Le musée, créé avec les objets des habitants du village (vêtements, objets historiques, bijoux etc.), a pour but de retracer la culture arménienne, mais également les cultures des différents peuples vivant en Anatolie.
L’ouverture du musée était prévue plus tôt cette année, mais elle a été retardée en raison de la pandémie.
Le projet de ce musée, proposé par la Fondation de l'Église arménienne orthodoxe de Vakıflı, a été a rendu possible grâce au soutien financier de l'Agence turque de développement pour la Méditerranée orientale.
Si le sujet vous intéresse, vous apprécierez particulièrement les trois ouvrages ci-dessous, que nous avons eu le plaisir de publier :
D'où viennent les manuscrits de la mer Morte ? Une étude ADN lève le voile sur une partie du secret
Ces manuscrits sont des textes millénaires incluant le plus ancien texte biblique en hébreu.
Certains des manuscrits de la mer Morte ne viennent pas du désert où ils ont été retrouvés, conclut une étude rendue publique le 2 juin sur l'ADN de fragments de ces parchemins. Les 900 manuscrits retrouvés entre 1947 et 1956 dans les grottes de Qumrân, au pied de la mer Morte, en Cisjordanie occupée actuelle, sont considérés comme l'une des plus importantes découvertes archéologiques de tous les temps car ils comprennent des textes religieux en hébreu, en araméen et en grec, ainsi que la plus ancienne version de l'Ancien Testament connue. Les documents les plus anciens remontent au 3e siècle avant Jésus-Christ et le plus récent a été rédigé en l'an 70, au moment de la destruction du second Temple juif par les légions romaines. Lire la suite ...
Pour en savoir plus :
L'héritage surprenant des Cananéens, mystérieux peuple de l'âge du bronze
Une nouvelle étude ADN révèle que le patrimoine génétique des Cananéens est encore présent dans les civilisations arabes et juives.
De Andrew Lawler
Ils sont connus comme le peuple ayant vécu dans le « pays où coulent le lait et le miel » jusqu'à ce qu'ils soient vaincus par les anciens Israélites et disparaissent. Un nouveau rapport scientifique révèle cependant que le patrimoine génétique des Cananéens survit chez les civilisations arabes et juives modernes. L'étude, publiée dans Cell montre également que les migrants des lointaines montagnes du Caucase se sont mêlés aux populations natives pour forger la singulière culture cananéenne qui a dominé la région entre l'Égypte et la Mésopotamie pendant l'âge du bronze (environ 3 000 avant J.-C. à 1 200 avant J.-C.).
L'équipe a extrait de l'ADN des ossements de 73 individus mis au jour sur cinq sites cananéens disséminés à travers Israël et la Jordanie sur une période de 1500 ans. Ils ont également pris en compte les analyses de 20 individus supplémentaires issus de quatre sites précédemment signalés.
« Les individus de tous les sites sont très similaires sur le plan génétique », explique le co-auteur et évolutionniste moléculaire Liran Carmel, de l'Université hébraïque de Jérusalem. Ainsi, alors que les Cananéens vivaient dans des cités-États éloignées et ne se sont jamais fondus en un empire, ils partageaient des gènes ainsi qu'une culture commune. Les chercheurs ont également comparé l'ADN ancien à celui des populations modernes et ont constaté que la plupart des groupes arabes et juifs de la région devaient plus de la moitié de leur ADN aux Cananéens et à d'autres peuples qui habitaient l'ancien Proche-Orient - une zone englobant une grande partie du Levant moderne, le Caucase et l'Iran.
A lire sur le magazine en ligne Nonfiction.fr
Hans Joas s’en prend à l’interprétation dominante de la modernité comme irréversible sécularisation. Il nous faut compter, au contraire, affirme-t-il, sur des résurgences régulières de sacralité.
Hans Joas est, aujourd’hui, l’un des poids lourds de la sociologie allemande. De la même génération qu'Axel Honneth, avec lequel il a publié un ouvrage, ses recherches ont porté, en particulier, sur la théorie de l’action et sur la théorie des valeurs.
Après La créativité de l’agir et Comment la personne est devenue sacrée ?, disponibles en français, le présent ouvrage s’inscrit dans une réflexion au long cours sur la religion dans le monde contemporain et, plus précisément, sur le sens et la possibilité même du christianisme dans nos sociétés. Après plusieurs publications sur le sujet, qui ont reçu un large écho en Allemagne, Joas propose ici à son lecteur une passionnante contribution, riche et ambitieuse, à la sociologie de la religion. Lire la suite ...
Les trois vagues du christianisme charismatique (3) : le néocharismatisme
Dans les années 1980, c’est au tour des Églises évangéliques non charismatiques d’être gagné par l’expérience pentecôtiste.
Cliquez ici pour lire le premier volet de cette série, et ici pour le second.
Avec la deuxième vague dite du Renouveau charismatique, le charismatisme s’est propagé aux Églises protestantes historiques puis à l’Église catholiques. Au sein du monde évangélique, cependant, il reste essentiellement circonscrit aux Églises pentecôtistes. Cela ne devait pas durer.
Les événements qui nous intéressent se déroulent au début des années 1980, sur le campus de l’École de la mission mondiale (School of World Mission) du séminaire de Fuller (Fuller Seminary), à Pasadena, en Californie. Il s’agit alors de la principale faculté de missiologie évangélique aux États-Unis, précise Philippe Gonzalez, maître d’enseignement et de recherche à l’université de Lausanne et spécialiste de l’évangélisme. Le théologien C. Peter Wagner y tient alors une chaire consacrée à la croissance de l’Église. Lire la suite ...
Et si les courants du protestantisme vous intéressent, peut-être pourriez-vous trouver votre bonheur ci-dessous !
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