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Empire romain | apprentissage | chine | communautés




LA REVUE DE PRESSE DES EDITIONS EMPREINTE DU 5 février 2020





Par Mari-Gwenn Carichon— 21 janvier 2020


Constantin, l’empereur romain qui se convertit au christianisme



Dans un ouvrage essentiel et richement illustré, Claire Sotinel revient non pas tant sur les causes de la chute de l’empire mais plutôt sur ses mutations entre 212 et la fin du Ve siècle, de Caracalla à Théodoric. Or, c’est sur cette longue période que se situe le règne de Constantin le Grand. Dans quel contexte arrive t’il au pouvoir?



Quel rôle joue la tétrarchie dans cette ascension? Quelle était la nature de l’instabilité politique, militaire et économique de l’époque? Comment Constantin s’impose-t-il? Quel rôle joue la bataille du Pont Milvius? Enfin, quelle place accorder à sa fameuse conversion puis à sa politique religieuse? Enfin, quel type de gouvernement va t’il exercer? L’historienne Claire Sotinel répond à Christophe Dickès.



En savoir plus :






 




par Laurence Defranoux - mardi 19 janvier 2020

En Chine, le nouveau chemin de croix des religions


Depuis l’arrivée de Xi Jinping au pouvoir en 2013, la répression de l’islam, du christianisme et du bouddhisme tibétain a pris un tour de plus en plus brutal. L’objectif du Parti est d’avoir un contrôle total sur les cultes, au point de réécrire la Bible et le Coran pour les adapter à l’idéologie communiste.







 




La culture religieuse comme objet d’apprentissage

entretient mené Par Mireille Estivalèzes , le 20/01/2020

Le Québec a fait le choix original, il y a dix ans, d’implanter un nouvel enseignement d’éthique et culture religieuse obligatoire pour tous les élèves des écoles primaires et secondaires. Ce programme propose une approche culturelle de l’étude du phénomène religieux en vue de favoriser sa compréhension dans la diversité des formes qu’il peut emprunter. Or, faire des religions un objet d’apprentissage scolaire parmi d’autres ne va pas sans susciter nombre de critiques et de résistances qui témoignent d’un rapport difficile au religieux dans la société québécoise. Le regard porté sur les religions, parfois négatif et simplificateur, tend à en faire des objets nuisibles, du moins désuets, devant être jugés à l’aune de valeurs contemporaines, et ce, au détriment de l’analyse informée de réalités historiques complexes, ainsi que d’une réflexion favorisant la compréhension du monde contemporain et de l’humanité dans l’ensemble de sa riche diversité.


 



Éthiopie: les tensions restent entre communautés religieuses

Par Vincent Dublange , le 26/01/2020

En Éthiopie, les chrétiens de rite Tewahedo viennent de célébrer le baptême du Christ, la fête de Timkät. Une célébration qui s'est déroulée dans un contexte particulier. Alors que l'Unesco vient de l'inscrire au patrimoine immatériel de l'humanité, les tensions religieuses entre musulmans et chrétiens orthodoxes ressurgissent.






 


Dans la Genèse, l'homme est au service de la création

par Bénédicte Draillard - 20/01/2020


L'HOMME MODELÉ AVEC DE LA TERRE

Au chapitre 2 de la Genèse, Dieu ne crée pas par sa parole (comme au chapitre 1) mais il modèle l'homme avec de la terre, un peu comme un potier. Ce texte de toute beauté exprime à la fois la fragilité extrême de l'être humain mais aussi sa grandeur.

L'humain est en effet porteur de quelque chose qui ne lui appartient pas : "le souffle même de la vie", explique Nicole Fabre. Ainsi, la Genèse apporte-t-elle une vision de l'homme comme un être éminemment spirituel, qui ne peut vivre sans Dieu.

LE TRAVAIL DE L'HOMME : AU SERVICE DE LA CRÉATION

Dès le départ c'est aussi à l'homme de mettre en œuvre la création. Contrairement à ce que l'on pense souvent, le travail n'est pas le fruit de la chute, la conséquence de la faute. L'homme a pour mission de "garder" la création, terme que l'on peut comprendre comme "être au service de", selon la bibliste.

L'homme est donc là pour valoriser ce qui n'est pas lui, entrer dans une relation d'alliance avec la création. Nicole Fabre se montre très claire : "Le grand tort des effets du christianisme a été de mettre l'homme seul au centre de la création. Or, ces textes ne mettent jamais l'homme seul au centre. Jamais."


 


par SILVIA BENEDETTI - 01/02/2020

Massimo Introvigne: "Le besoin de sacré de l'humanité est irrépressible"


Eminent sociologue des religions, Massimo Introvigne ne cesse de décrypter pratiques et fondamentalismes religieux à travers le monde. Il nous explique aujourd’hui pour quelles raisons la modernité ne se traduit pas fatalement en une perte de force ou d’influence du religieux.

Le XXIe siècle sera-t-il marqué par le retour de Dieu ou par sa mort?

Cela dépend de la manière dont on envisage la question. De grandes différences existent entre l’Europe occidentale et le reste du monde. Cela peut paraître surprenant mais le nombre de catholiques augmente chaque année: leur baisse en Europe et en Amérique latine est, en effet, largement compensée par leur augmentation en Afrique et en Asie. Et cette croissance concerne la chrétienté dans son ensemble. Que l’on ait choisi un Pape non européen est significatif, et ce choix se répétera probablement à l’avenir.





 


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