Apprendre ou réapprendre à rire

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Le rire est la chose qui me manquait le plus pendant la maladie. Le « drôle », la musique, la tendresse et l’affection nous font tant de bien et permettent un début d’espoir. Je ne pouvais pas rire toute seule. Parfois et pendant quelques instants, je m’accrochais à un dessin animé ou à une chanson. Affamée d’échange avec notre fille, je cherchais à partager, mais la magie du moment n’avait aucune emprise sur elle. Sans arrosage, je sentais que mon âme se desséchait et la dépression gagnait du terrain. Une amie psychologue me consolait : pour l’humour il faut du recul et pour le recul il faut de la patience.
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Parfois il faut faire un détour pour trouver du positif. Le rire dégage des endorphines qui agissent sur la tension artérielle, le sommeil et le stress. L’Américain, Norman Cousins a écrit sur l’importance du rire dans le maintien et l’amélioration de la santé. Depuis, en France, on parle de rigologie, des rigologues et des clubs de rire. Sans blague !